La lectura moral de Rousseau por un clérigo liberal español: La Nueva Heloísa en versión de Antero Benito y Núñez (1814 y 1820)

  • María Jesús García Garrosa Universidad de Valladolid
Palabras clave: La Nueva Heloísa, Jean-Jacques Rousseau, Antero Benito y Núñez, traduction, pensée libérale espagnole, Guerre d’indépendance espagnole

Resumen

L’article aborde la première traduction espagnole de La Nouvelle Héloïse, réalisée lors de son exil par un abbé « afrancesado », Antero Benito y Núñez, qui publie une première version à Bayonne en 1814 et une deuxième à Bordeaux et Madrid six ans plus tard. Notre travail s’intéresse premièrement aux circonstances de composition de l’œuvre (le traducteur et les problèmes textuels et d’édition de cette double présentation du roman) pour se diriger ensuite vers l’étude de la traduction dans cette deuxième édition, complète et avec des notes de lecture, de 1820. Notre analyse montrera que la vision morale qu’un ecclésiastique à l’esprit éclairé et libéral porte sur le roman de Rousseau met en valeur l’aspect philosophique qu’en tant que traducteur il veut présenter aux lecteurs espagnols.

Publicado
2014-04-15
Cómo citar
García Garrosa, María Jesús. 2014. La Lectura Moral De Rousseau Por Un Clérigo Liberal Español: La Nueva Heloísa En Versión De Antero Benito Y Núñez (1814 Y 1820). Çédille, Revista De Estudios Franceses, n.º 10 (abril), 161-79. https://www.ull.es/revistas/index.php/cedille/article/view/1474.
Sección
Varia